Le Cloud computing au service de la gestion des données informatiques est à l’heure actuelle de plus en plus sollicité. C’est une technologie qui permet de substituer les matériels lourds et les locaux de stockage des données, usuellement utilisées par les entreprises et les collectivités pour stocker leurs données, par un autre moyen qui permet de déporter les données depuis le serveur aux serveurs distants qui se localisent quelque part dans « les nuages », d’où l’anglicisme « Cloud ».
Jean Luc Bœuf fervent « prêcheur » de cette nouvelle technologie entend l’appliquer aux données des collectivités territoriales dans le but de les héberger dans un environnement tout à fait externe à la structure de l’entité et d’optimiser leur sécurité et leur accessibilité.
Cette technologie, selon Jean Luc Bœuf, présente trois avantages principaux qui sont la maitrise des couts, l’élasticité des ressources et la sécurisation des données. En effet, afin de protéger et de stocker les données, la méthode traditionnelle préconisait le recours à des locaux qui devaient être à la fois construits, protégés et équipés.
Ce qui implique des dépenses couteuses, particulièrement pour tout ce qui concerne les archives. Par ailleurs, cela impose une gestion des espaces qui n’est pas toujours évidente face à la multiplication des données de façon exponentielle. Or, avec le Cloud, toute cette structure se trouve allégée et en espace et en cout.
Face à la centralisation des données dans une seule structure, le Cloud propose un hébergement décentralisé. Autrement dit, les données sont reparties entre plusieurs points de stockage de sorte qu’elles soient redondantes et de ce fait, mieux sécurisées. En outre, la performance du haut débit est optimisée et offre une bande passante rapide et efficace.
Ce sont toutes autant de raisons qui font que la technologie Cloud est celle qui répond aux besoins de l’État à travers le grand emprunt, et les collectivités territoriales sont les premières concernées. Par ailleurs, presque tous les acteurs, collaborateurs du monde contemporain œuvrent de plus en plus dans l’environnement hybride et traitent leurs informations aussi bien au niveau local et à distance en même temps, ce qui appuie davantage la pertinence du recours à cette technologie.
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